samedi 26 janvier 2008

Praia do Forte

Nous terminons nos vacances à Praia do Forte, une toute petite station balnéaire, à 70km au nord de Salvador. La plage est magnifique, elle est interminable. L'endroit est surnommé la Polynésie Brésilienne! Nos journées se résument à se remplir l'estomac au café da manhã, se prélasser toute la journée sous les cocotiers et à siroter des caipirinihas... On ira plonger 2 fois, malheureusement pour nous notre guide n'a pas d'expérience. On plonge dans le bleu et surprise, quand on arrive au fond, il n'y a que du sable! Le guide ne trouvera jamais le récife!!! Pour la 2ème, la visibilité est très mauvaise, dommage car on a l'impression d'être entouré de nouveaux poissons.



La côte brésilienne est l'endroit de ponte pour 5 des 7 espèces de tortues marines au monde. Comme ces tortues étaient en voie d'extinction à cause de la pêche industrielle, des hommes, etc... le projet TAMAR a été mis sur pied depuis plus de 20ans pour préserver ces espèces de tortues. A Praia do Forte, il y a donc un centre où on a pu voir ces 5 espèces de tortues dans des grands bassins ainsi que la naissance de 4 tortues sur plus de 450 oeufs!!! (dont une espèce génétiquement modifiée ;-))

jeudi 17 janvier 2008

Salvador da Bahia

Après un trajet de 21h00 de bus depuis Natal, on est arrivé dans la dernière ville que nous voulons visiter, Salvador. On nous déconseille de loger à Pelourinho, au centre historique. Une locale nous dit que c'est dangereux et très très bruyant. Nous hébergeons donc à la Pousada Cancun à Barra Center.

La ville de Salvador compte 2,4 millions d´habitants, première capitale du Brésil qui a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. Elle a également été, dès 1558, le premier marché d'esclaves du Nouveau Monde à destination des plantations de cannes à sucre. La ville a pu préserver de nombreux exemples exceptionnels d'architecture Renaissance. Les maisons aux couleurs vives, souvent ornées de décorations de grande qualité, sont une des caractéristiques de la vieille ville.




Nous passeront une soirée au centre de Pelourinho au milieu de différents concerts avec 2 personnes de Barcelone. Incroyable l'ambiance qu'il y a ici. C' est aussi au centre historique que nous côtoyons une personne de 20 ans de la rue et que PA ira se faire tresser les cheveux pour la plus grande fête catholique de Salvador: La fête de Nosso Senhor do Bonfim.


Elle est donnée en faveur de Jésus Oxala. Un bel exemple de syncrétisme (on ne connaissait pas ce mot avant de le taper) afro-brésilien. Les célébrations durent du 1er dimanche au 2ème qui suivent l'Epiphanie. Le jeudi, les filles des saints traversent la ville, portant sur leurs têtes des récipients pleins d'eau et de fleurs, suivient d'une foule vêtue de blanc, pour se rendre à l'Eglise de Bonfim. Sur place, elles lavent le porche pour purifier l'accès de l´église et permettre l'arrivée de Jésus Oxala. Autour des maisons illuminées et colorées, on sert des plats bahianais et une fête s'improvise. Le 2ème dimanche, la statue de Nosso Senhor do Bonfim est transportée de l'église de Conceiçao à celle de Bonfim. La fête se déplace et continue au quartier de Ribeira. Le cortège se déroule sur plus de 6,7 km. En restant au même endroit, on a suivi plus de 4h00 de cortège





Avec grand regret, nous loupons les carnavals du Brésil mais nous garderons un incroyable souvenir de cette ambiance qu'il y a ici. On chante, on danse, on boit bcp de bière, on accompagne des guggen musique, un peu comme chez nous quoi..... Faut le voir pour y croire!


lundi 14 janvier 2008

Natal

Qui dit Natal dit: dunes de sable, buggy, sand-boarding, kit-surfing, mergulho, etc... On s'est posé à Ponta Negra, à 13km de la grosse ville. On se croyait dans une petite station balnéaire, avec restos, bars et praia!!! On passe une journée "emoção" à bord d'un buggy au milieu des dunes sur le littoral nord de Natal. On teste le sand-boarding (on est des pros!!!), la tyrolienne et la sand-luge. Des vrais gamins.











Après une journée de plage à essayer de ne pas se noyer dans les vagues (3m sans déconner), on a fait 2 "mergulhos" en séance VIP (seulement à 3). Voir la vidéo ci-dessous si vous ne parlez pas portuguais...








On a testé un nouveau cocktail de la région, le Hula-hula. C'est un délice mais ça saoule tout autant que les caipirinhas. On vous fera déguster tout ça à la maison.


mercredi 9 janvier 2008

Recife - Olinda

Pour continuer notre voyage sur la côte Atlantique au Brésil, nous avons pris un vol Rio à Recife. Nous passerons 4 nuits dans une pousada, sous des manguiers, avec un magnifique perroquet qui chantait pendant que nous alternions piscine et hammacs pour nous tous seuls. C'est ici que l'on fera notre premier shopping center en 5 mois. Le plus grand du Brésil, on n'en a jamais vu un aussi grand: la Maladière de Neuchâtel est toute petite à côté Nana. Nous avons aussi participé à une fête locale arrosée de caipirinha (on avait quelque chose à fêter...) avec danseurs et chanteurs traditionnels.





Olinda, petite ville typique aux quartiers bohémiens où l'on y a dégusté une délicieuse caipirinha pour 1 franc 50. C' est ici que se déroule le meilleur carnaval du Brésil d'après Fernando José. Il y a une citerne de 5000 litres de caipirinha, gratuite pour tous les participants. Avis aux amateurs!



Nous avons passé une magnifique journée sur une des nombreuses plages paradisiaques. Eau bleue turquoise, un peu comme les Maldives :-) Cette fois-ci sans caipirinha mais avec des camarons.



jeudi 3 janvier 2008

Rio de Janeiro

Après deux jours de playa à Copacabana, on a décidé d'aller faire le tour de la ville de Rio. Nous oublions le bus ou notre limousine de New York pour prendre cette fois-ci le taxi.



Nous monterons en télécabine pour le Päo-de-Açúcar où nous avons une vue magnifique de la ville. Malheureusement pour nous, le tour de ville s'arrête déjà car PA est appelé en urgence au stade de la Maracanã. Un match d'excibition avec TOUTES les stars brésiliennes du ballon rond l'attend. Le match est chaud, les supporters sont déchainés...


Afin d'immortaliser ce moment, PA (dit PP comme vous le connaissez) laisse ses empruntes de pieds avec Ronaldo, Pelé et compagnie.

Nouvel An à Rio de Janeiro

Souvenirs Souvenirs pour Mademoiselle Charrière et peut-être pour d'autres encore.

Petite cahipirinia à la main, nous déambulons dans les rues, ainsi que sur la plage de Copacabanana, goûtons aux nombreuses spécialités typiques d'ici pour ce soir du 31.
Deux millions de personnes sont ici. La plupart vêtus de blanc (couleur de la paix), viennent honorer lemanjá (la patronne des quais, des pêcheurs, et maîtresse de leur vie) et effectuer des offrandes (beaucoup de fleurs, lys, roses, glaïeuls) ainsi que des produits cosmétiques, peignes (pour flatter la déesse/sirène), de l'argent et des petits papiers où sont exprimés des voeux. Il y a de petits cercles de bahianaises (femmes africaines vêtues de longues robes blanches à volants) fredonnent, récitent des prières tout en évoluant autour de bougies dressées sur le sable parsemé de fleurs, pendant que les hommes apprêtent leur petite embarcation de bois (au milieu de laquelle trône une statue de Iemanjá) en les chargeant d'offrandes.

A minuit, les feux d'artifices (comme ceux de Genève) et la procession commencent : les hommes transportent l'embarcation à la mer. Le bateau, rempli d'offrandes, sera ainsi transporté au large, dans l'espoir d'obtenir les faveurs de Iemanjá. Sur le chemin du retour, les nageurs se garderont bien de regarder en arrière, cela porte malheur. La légende dit que les offrandes acceptées par Iemanjá resteront en sa possession, au fond de l'océan. Celles qu'elle refuse seront renvoyées sur la plage, au gré des marées et des vagues. Si Iemanjá accepte les offrandes des pêcheurs, l'année sera propice à la pêche, la mer sera généreuse et les vents seront favorables aux bateaux ; mais si elle les déclinent, les tempêtes se déchaîneront, les vents lacéreront les voiles des bateaux, la mer se fera l'ennemie des hommes et leurs cadavres flotteront éternellement à la recherche de la terre de Aiocá (reine des terres mystérieuses et lointaines de la félicité et de la liberté, à l'image des terres natales d'Afrique).

OUAH après ce magnifique spectacle, une ENORME cahipirinia, sans vous mentir 1/4 de la bouteille de cachaça va nous faire gentiement rentrer.

FELIZ NOVO ANO

Notre périple en Argentine

Dernière frontière

On veut quitter le parc d'Iberia pour le Brésil. Belle théorie, maintenant il faut trouver le moyen de transport pour la date choisie. Pas facile! PA ne veut pas refaire 2 jours de bus et moi je m'en fous un peu. On est toujours en vacances! A mon avis, quoiqu'il arrive, nous pouvons repartir de cet endroit si on y est arrivé. Après que PA ait sillonné le village en vélo à la recherche d'un moyen de locomotion pour le jour même et direct sur Posada (car Monsieur quand il a une idée en tête...) moi, je filmais gentiement de beaux oiseaux... Voilà, content, il a trouvé quelqu'un qui va à San Tome, à une heure de bus de Posada (réellement à 3h00!).


Une camionnette avec 4 gars arrivent à 16h00. Je ne vous dis pas la gueule de la bagnole et des gars :-). Les vrais de vrais de la ferme, du fin fond de l'Argentine, debleu. Après avoir chargé des caisses de bière vide, le chauffeur, moi et PA embarquons à l'avant (vu le tarif demandé) et les 3 autres sur le pont arrière. Et GO pour 3h00 de route sur du sable, cailloux et d'une allure incroyable. On se serait cru à des essais de rallye. En nous déposant, le chauffeur a remercié mille fois PA d'être venu avec eux (il aura jamais reçu autant de dineros en si peu de temps) et moi, il m' a simplement dit: FELICITATIONES (pour avoir tenu le coup pendant ce voyage?).

A Posada, on saute dans un bus pour Puerto Iguazu, arrivée à 4h30 du matin. Le lendemain, nous irons visiter un parc qui recueillent les animaux blessés. Je pourrai y voir mes toucans :-)


On traverse facilement la frontière et on prend un bus de Foz Iguazu pour Rio de Janeiro. Il est rempli de touristes d'Allemagne, Suisses Allemands, Italiens, Argentins... Nous tomberons en panne sur l'autoroute et devrons changer 3 fois de bus avant d'y arriver, 26 heures plus tard. Bienvenue au Brésil, on est le 29 décembre 2007.