Nous avons retrouvé durant ce séjour, les 2 colombiennes qu'on a rencontrées dans le train du Machu Picchu et rencontrés 2 suisses romands ainsi que 2 espagnols de Barcelone.
Direction les îles Uros. Appelées ainsi à cause des premiers habitants de ces îles flottantes qui les ont construites pour échapper aux Incas, la tribu rivale. La caractéristique de ces îles est qu'elles sont artificielles. Elles sont constituées de tortora, sorte de jonc. La partie blanche est tendre et se mange. Son goût est neutre. Le reste est posé simplement sur le sol. Un radeau est ainsi constitué. Il faut refaire la couverture de tortora plusieurs fois par an, ce qui ne pose pas de problème car la plante pousse abondamment dans le lac. L'épaisseur atteint environ 80cm. Des poteaux en bois d'eucalyptus sont plantés dans le fond du lac et des cordages relient l'ensemble. Ceci pour éviter que l'île ne soit chassée par le vent et se mette à deriver jusqu'en Bolivie.
Sur les îles, un mirador est construit, il permet d'appercevoir les embarcations qui arrivent. Le sol est souple, et donne l'impression de marcher sur un matelas. Les Uros utilisent les barques en tortora mais aussi en bois. Les habitations sont également réalisées en roseaux. Le petit âtre en terre cuite permet de faire du feu et de cuire les aliments sans brûler l'île flottante! Sur certaines maisons, il y a des panneaux solaires. Le gouvernement a fourni à chaque village et maison un panneau de ce type pour fournir un peu d'électricité et s'éclairer la nuit. Sur chaque île se trouve une "famille". Si une personne ne s'entend plus avec sa famille, elle part vivre sur une autre île en embarquand sa maison! Ils peuvent même cinder l'île en 2 si un conflit important survient dans la "famille".
Puis, nous nous sommes dirigés sur l'île d'Amantani. Endroit sauvage, pauvre, sans voiture, on s'y déplace à pied, avec une vue incroyable sur le lac qui ressemble plus à la mer avec sa superficie et sa couleur. Nous avons logé une nuit chez l'habitant avec les 2 espagnols de Barcelone. Préparation du dîner typique avec à disposition une poêle, de la vaisselle en poterie sur un feu de feuilles d'eucalyptus. Cuisson sous aucune hotte, donc imaginez la fumée dans la cuisine.
Nous avons dégusté une soupe de légumes et de céréales de quinua puis une assiette de 3 sortes de pommes de terre, fromage (genre féta coupé en petits morceaux, mélangé avec des oignons et tomates). Un régal. PA a aidé à plucher une pomme de terre avec son couteau suisse. Pour le souper, une omelette de légumes, des papas fritas et du riz. Au petit déj, une crêpe-confiture, du pain et tout cela accompagné à chaque fois d'un thé de mouña (bon pour tous les maux, comme la coca). Il n'y a pas d'eau courante, donc toilette à l'eau froide, éclairage à la bougie et WC dans une petite cabane à côté d'un troupeau de moutons. On a adoré. Pour les remercier, nous sommes allés dans un petit magasin leur acheter du pain et du lait en boîte car pour eux c'est très cher.
Lendemain visite de l'île de Taquile (3950m).
Ile importante pour ses vestiges archéologiques, ses lieux sacrés et cérémoniaux, ses activités festivales et rituelles, la vie quotidienne de ses habitants, consacrés à l'agriculture, aux textiles et à la pêche ou nous y mangeons une trucha et du riz avant de rentrer sur Puno.
Nous avons dû passer une nuit de plus à Puno, car le dimanche 21 octobre 2007, le gouvernement péruvien a procédé à un recensement national. Du coup, on a changé d'hôtel et nous avons été manger avec Christophe et Mélanie (suisses romands). Le recensement incluait tous les touristes qui vivaient ou voyageaient au Pérou. Du coup, on a passé notre journée sur internet à avancer notre blog car tout était fermé de 8h00 jusqu'à 18h00 et aucun bus, aucune auto ne circulaient durant cette période dans tout le pays.
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